Vendredi 7 février
Chutes côté argentin premier jour
Nous nous levons à 8h30 le temps de nous préparer, d’acheter de l’eau pour partir et il est déjà plus de 10 heures. Avec Mélissa nous allons au terminal de bus. Les garçons retournent à la maison pour prendre une glacière et garder l’eau au frais. Finalement le bus part à 10h30 et les garçons ne sont pas encore là. Mais de leur côté ils ont trouvé un taxi pour nous emmener aux chutes. Nous essayons de négocier le prix mais le prix est fixe! Ca sera 36 000 pour l’aller et le retour. C’est fou la différence avec le Brésil !!! Les transports sont vraiment très chers. Le chauffeur nous emmène aux chutes, nous ne payons pas pour l’instant et il nous dit de le rappeler ce soir pour venir nous rechercher. À l’arrivée, nous essayons désespérément d’avoir nos pass annuels mais la caissière nous dit que ils ne font pas de vente de pass sur place mais qu’il faut le faire en ligne. Nous essayons alors avec le visiteur Center, nous y restons un moment en expliquant à la dame que nous n’arrivons pas à payer sur le site avec notre carte, elle nous dit de nous installer une table à côté pour réessayer et nous lui redemandons si nous pouvons acheter un pass directement avec elle, mais elle nous dit encore que ce n’est pas possible qu’il faut le faire avec le site. Nous lui demandons si elle peut appeler le service des parcs nationaux, mais elle refuse elle dit que ça ne sert à rien que personne ne va répondre. Il est midi nous n’avons toujours pas de pass. Nous sommes très déçus. Nous ne savons pas quoi faire le prix d’entrée pour les chutes est assez onéreux et nous comptions l’inclure dans le prix des pass. Finalement, nous décidons tout de même d’acheter des billets car cela serait dommage de ne pas voir les chutes du côté argentin.
Il est alors plus de midi et nous entrons dans le parc. Nous décidons de commencer le circuit inférieur qui comme son nom l’indique permet de voir les chutes d’en bas. À la fin du premier circuit, nous nous arrêtons manger un peu dans un petit fast-food du parc. Des Nuggets, des frites, une salade et un sandwich. À l’intérieur du fast-food il fait un froid glacial. La différence est terrible. Il est préférable de manger à l’extérieur pour ne pas tomber malade lorsque l’on ressortira. Nous reprenons notre marche avec le circuit supérieur.
Les circuits sont très agréables à faire, nous passons dans la forêt et voyons de nombreuses et différentes chutes. Les points de vue sont magnifiques. Nous sommes vraiment au cœur des chutes. Le dernier parcours est très sympa, nous pouvons nous rendre compte de la force de l’eau. À la fin du parcours, il y a tout un circuit dans la nature et nous longeons des petits cours d’eau. C’est juste somptueux.
Il fait toujours aussi chaud, et je pense que nous transpirons par chaque pore de notre peau.
Avant la sortie du parc, il y a un visiteur Center avec quelques expos sur la faune et la flore. Mais vraiment rien à voir avec les parcs les États-Unis. Bien entendu il n’existe pas de programme junior rangers, dommage car nous aurions appris un peu plus d’espagnol comme nous l’avions fait avec l’anglais il y a six ans.
Nous irons faire un tour au niveau du centre des touristes, car nous avons perdu une gourde et notre super éventail de Rio. Malheureusement, ils n’ont rien trouvé, donc une gourde en moins et un éventail en moins, so sad!! Nous appelons notre taxi, on est cramoisi. Il nous ramène chez nous.
Il commence à pleuvoir quelques gouttes comme hier mais cela n’arrête pas les garçons, du coup les filles suivent aussi. Tout le monde dans la piscine!! Le vent souffle et la pluie continue de tomber. Il fait quand même chaud nous profitons de l’eau après avoir passé une journée sous le cagnard. Le propriétaire a allumé les éclairages de la piscine et la petite fontaine, on se met bien.
Puis la lumière s éteint, et plus d’électricité! Le monsieur nous explique que cela va revenir dans une demi-heure à peu près. Du coup on reste dans l’eau car pas possibilité de se doucher à l’eau chaude vu qu’ils n’ont pas d’eau chaude, c’est toujours le même système qu’au Brésil, une douchette couplée à l’électricité, ça fait de l’eau chaude. Finalement je décide d’aller me doucher quand même car il fait très chaud sans attendre le retour de l’électricité. Par chance, la lumière revient. Nous mangerons un super repas comme d’habitude : je ne sais plus si c’est des pâtes avec des œufs ou du riz avec des œufs, mais une des deux formules car nous ne nous nourrissons exclusivement que de ça. Après avoir mangé, je dis aux enfants d’aller se coucher car demain nous nous levons tôt pour prendre un taxi à 8h et profiter d’une journée entière aux chutes.
Quant à David il s’est fait des copines. Ce sont des femmes argentines, une mère et sa fille qui habitent à Mendoza. Je l’entends jacter pendant des heures dehors malgré l’orage qui gronde et le vent qui souffle fort. Je ne sais pas ce qu’ils se racontent, mais ça piaille et rigole comme des petites cailles. J’ai presque envie d’aller le chercher en lui tirant une oreille, mais je suis trop fatiguée et je m’endors lol.
Samedi 8 février
Chutes côté argentin deuxième jour
Nous avions réservé un taxi pour huit heures donc levé à 7h. Malheureusement le taxi n’est jamais arrivé. David a envoyé un message au chauffeur lui demandant pourquoi il n’était pas là. Et finalement le chauffeur lui a répondu qu’il avait eu un problème. Du coup, il a envoyé quelqu’un d’autre. Le chauffeur est arrivé à 8h40. Le problème c’est qu’avec la barrière de la langue ça nous fait louper quelques opportunités. En effet, nous n’avions encore une fois pas bien compris le propriétaire, son fils est chauffeur de taxi …
Lorsqu’on attendait notre taxi, ils étaient tous les deux en train de discuter et prendre un café. Le monsieur a demandé à David sûrement si il avait besoin d’un taxi, mais David a répondu qu’on attendait quelqu’un. Finalement, on l’a vu partir avec sa voiture avec le logo indiquant Taxi sur le dessus et on a tout de suite compris qu’on avait loupé le coche! En effet si on était parti à 8h10, on serait arrivé comme prévu à 9h pour les chutes. Nous voulions arriver tôt pour pouvoir faire notre randonnée de 9 km. Du coup nous sommes arrivés à 9h30 aux chutes et il y avait énormément de monde. Nous avons acheté notre billet à 50 % cette fois-ci, et nous sommes partis pour le départ du sentier Macuco. Malheureusement, nous avons constaté avec les pluies qu’il y a eu cette nuit qu’ils avaient fermés le trail !! Du coup, nous décidons de faire les dernières chutes que nous n’avions pas fait du côté argentin: les gorges du diable. Au lieu de prendre le petit train pour y aller, nous avons fait le chemin à pied. En fait, on longe les rails du petit train et de l’autre côté nous avons une vue sur le ruisseau. Arrivé là-bas il fait une chaleur de dingue. Et bien entendu il y a énormément de monde car c’est reconnu comme le point de vue le plus impressionnant des chutes d’Igazu. Après quelques minutes d’attente, nous décidons de faire comme les autres c’est-à-dire de s’imposer pour pouvoir prendre une photo. Sinon à chaque fois tu te fais looser!! Nous sommes restés un petit moment car le débit d’eau est vraiment très impressionnant et la vue est sensationnelle. Tu es vraiment au cœur des chutes. Par moment tu te prends plein de gouttelettes avec le vent, tu peux finir même trempé. Mais vu la chaleur qu’il fait, c’est vraiment très agréable.
C’est à cet endroit que nous rencontrons deux françaises, une mère et sa fille qui visitent le Brésil. La fille va faire un mois de vacances avec sa mère au Brésil, puis sa mère va repartir en France. C’est une infirmière qui travaille à l’hôpital de Corbeil. Le monde est petit. Quant à la fille qui est assez jeune, elle va continuer son voyage un peu comme nous, Argentine, Chili, Bolivie et Pérou. Par contre, elle, elle fait son voyage seule en sac à dos. Nous leur souhaitons une bonne continuation et nous prenons cette fois-ci, le petit train pour retrouver le centre du parc. Nous décidons comme le chemin Macuco est toujours fermé de refaire le circuit inférieur des chutes. Nous retrouvons alors les deux françaises. Nous lui confions à la plus jeune que nous sommes admiratifs de faire ce périple seule, et elle, nous dit qu’elle disait la même chose à sa mère de faire ce voyage avec les enfants. Nous bavardons pendant une bonne heure de nos voyages et donnons différents conseils ou choses que l’on a pu faire. Nous nous quittons à nouveau et nous terminons ce beau parcours au milieu des chutes. C’est toujours aussi beau. Les chemins sont biens pensés au milieu de la nature et on ne s’en lasse pas. La chaleur est toujours omniprésente. C’est ça le plus difficile.
Sur le chemin de la fin, nous verrons un petit stand sur les jaguars. La dame fait partie d’une association pour la réintroduction des jaguars dans le parc. Actuellement, il y a 93 jaguars en liberté. Le but étant d’atteindre plus de 250 dans quelques années, grâce au don et à cette association. Malheureusement, beaucoup de jaguars se font tuer sur la route en direction des chutes qui dessert également l’aéroport. C’est un animal nocturne et il est attiré par les lumières des voitures. Nous appelons notre taxi de ce matin pour qu’il vienne nous récupérer. Il est 16h30 et nous crevons de chaud. Nous rêvons de la piscine qui nous attend en rentrant.
À peine arrivés c’est petites douchettes et plongeons dans la piscine!! Nous y resterons un bon moment. Surtout David qui s’est fait de nouveaux amis. Ce sont des Canadiens de Vancouver. Il se justifiera du fait d’être resté une heure de plus dans la piscine alors que nous avions dû rentrer, pour nous dire qu’il avait plein de tips sur Buenos Aires. Lorsque nous lui demanderons par la suite quels sont les conseils qu’il peut nous donner, il nous répondra que nous avons une carte que nous pouvons recharger pour des supers trajets à pas cher à Buenos Aires. Waouh c’est dingue David. Merci pour toutes ces précisions.
Après être tout beau tout propre c’est notre dernier soir et nous n’avons plus grand-chose à manger. Nous nous dirigeons alors vers une pizzeria. Le petit village de Puerto de Iguazu est plutôt mignon. Les devantures sont assez colorées. Les rues sont sympas. Il fait encore super bon dehors. La pizza n’est pas folle mais ça nous nourrit quand même. Il est temps d’aller vite se coucher car demain ou plutôt tout à l’heure, le réveil va sonner.