88/ La nature, l’essence même de notre bonheur.

Mercredi 6 février

C’est reparti pour de nouvelles aventures. Nous reprenons la route, nous passerons par la ville de Las Cruces pour enfin rejoindre le White Sands National Park. Arrivés sur le parking du visitor center, le vent souffle très fort et la température n’est pas très chaude. A l’intérieur, nous assistons au petit film proposé puis nous participons à une petite présentation privée sur les animaux préhistoriques qui existaient à White Sands avec des répliques de leurs crânes. La ranger est très sympathique et toujours aussi disponible pour répondre aux questions.

Une fois la présentation terminée nous rejoignons notre premier départ de trail dans le parc national. Le soleil nous accompagne et le vent ne nous quitte plus non plus. Nous avons l’impression de faire parti d’un décor de science-fiction. Avec toutes ces dunes de sables d’un blanc immaculé et cette végétation qui s’adapte aux conditions extrêmes du désert. Nous marchons parfois difficilement avec ce vent qui fait équipe avec ces milliers de grains de sable. Lorsqu’il s’énerve, il nous envoie avec violence ses millions de particules scintillantes au contact des rayons du soleil. Nous devons alors nous protéger nos visages avec nos fines étoles pour éviter que ses cristaux s’introduisent dans nos corps. Nous sommes seuls au monde. Les enfants dévalent les dunes de sable. Ils s’allongent dans le sens de la pente et se laissent rouler sur le sable. Cette balade est vraiment dépaysante. Encore un type d’écosystème différent. Ce pays est vraiment surprenant et nous ne sommes jamais las de le parcourir. Nous avons tellement vu de choses durant ces derniers mois !! C’est une telle richesse pour nos yeux et nos cœurs. Nous faisons le plein du carburant qui nous fait avancer dans la vie et qui s’appelle Le Bonheur.

Nous continuons alors notre route au cœur du parc national et nous entamons notre deuxième trail. Nous sommes encore entourés de ces multitudes de dunes que nous pouvons gravir pour essayer d’en entrevoir la fin. Nous marcherons alors sur leurs crêtes ou encore, sur leurs arrondis, sans distinguer autre chose, que des dunes à l’infini. Les enfants continueront à dévaler les nombreuses pentes que l’on rencontre sur notre chemin.

Nous filons alors à nouveau au visitor center et nous admirons ces collines à perte de vue nous rappelant presque la blancheur de la neige lorsque nous allons au sport d’hiver. Le pauvre Damien ne se sent pas très bien. Il est tout blanc avec un lèger teint tirant vers le vert. Malgrè nos avertissements, Damien n’a cessé de dévaler les pentes et résultats des courses Monsieur n’est pas en forme. A tel point qu’il hésite à faire le serment pour avoir son badge car il a peur de vomir.

Finalement, la remise du badge se passe sans problème et Damien reprendra des couleurs quelques heures plus tard.

Nous souhaitions nous rendre à Carlsbad Caverns qui se trouve à l’est mais le temps nous est compté et nous devons faire des choix. Il faut se rendre à l’évidence mais nous sommes le 6 février et notre visa se termine dans deux jours. Même si nous sommes dans la légalité de rester sur le territoire en attendant notre réponse, il faut tout de même admettre que passer les check point est une source de stress. Malheureusement tant que nous serons prêts de la frontière avec le Mexique nous serons amenés à en rencontrer plusieurs. Nous faisons alors une croix sur Carlsbad Caverns pour pourvoir aller visiter au plus vite le Big Bend National Park qui lui se trouve juste à la frontière du Mexique. Sachant que nous avons déjà fait une belle grotte il y a quelques jours, notre décision est prise.

Une heure de route plus tard, nous quitterons le Nouveau Mexique pour rentrer dans le plus grand Etats des USA après l’Alaska : le Texas. Nous trouvons alors une station de vidange dans la station service Flying J. Nous ferons donc un arrêt pour vider nos cuves, recharger l’eau, prendre nos douche, manger et réitérer, le vidage et le remplissage, pour être paré, à nouveau, à faire plusieurs jours en autonomie. J’installe alors mon petit monde sur les banquettes. Oreillers, couvertures, ceintures et nous voilà repartis pour rouler deux bonnes heures. Nous passons la ville d’El Paso et nous continuons jusqu’à être arrêté à un check point. Le mec nous demande depuis combien de temps nous sommes sur le territoire et David répond que cela fait trois mois…. Il a dû mal calculer…

Nous repartons alors et trouverons un emplacement pour la nuit. Le coin n’est pas très sympa mais vu l’heure ça sera parfait pour la nuit.

4 commentaires sur “88/ La nature, l’essence même de notre bonheur.

  1. Oh superbes ces dunes de sable blanc, j’avais jamais vu ça, ça devait être génial !

  2. Sympa la dune du Pilat version US !
    çà fait un peu flipper tout ce désert blanc sans personne

  3. C’est bon j’ai compris comment laisser des commentaires une nouvelles fois ahah ! Sa a l’air si doux tout ce sable blanc woaaaa 😮

Les commentaires sont fermés.

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