87/ Il pleut, il mouille

Lundi 4 février

Nous profitons de la magnifique vue depuis sa terrasse pour prendre le petit déjeuner dehors. Les chiens ne sont pas là ce matin, ils ont menés une sacrée vie au coyotes cette nuit et doivent être partis loin. Mélissa n’est pas trop déçue de ne pas les voir car ils aimaient particulièrement sauter sur elle pour lui lécher le visage. La pauvre a eu le droit a beaucoup de léchouilles.

Nous faisons un dernier tour pour revoir les chevaux avant de partir, nous remercions Bruno pour son accueil sympathique et nous reprenons la route.

Nous repassons alors par son chemin un peu chaotique, son énorme trou creusé par les pluies diluviennes qui arrivent de temps en temps dans ces régions, mais aussi les montées et les descentes un peu compliquées.

Nous arriverons une heure plus tard au Chiricahua National Monument. Nous regardons le film, récoltons quelques informations dans le visitor center et nous partons au sommet pour explorer le parc. Les paysages sont une fois de plus magnifiques. Nous commençons d’abord par une petite balade qui fait une boucle puis nous allons manger. Nous sommes un peu surpris par le vent qui s’est levé et la fin de la balade était très venteuse. Les enfants se sont super bien amusés car les conditions étaient un peu inhabituelles, avec un tel vent les scénarios de jeux peuvent être infinis. De plus nous devions longer des rochers, prendre des marches, passés à côté des arbres….

Notre deuxième randonnée quant à elle a duré plus longtemps. Nous avons pas mal crapahuté pour rejoindre le sommet. Lorsque nous étions sur le point d’y arriver, d’énormes nuages et le vent sont venus nous rejoindre. Plus on se pressait, plus le vent ne nous facilitait pas la tâche. Nous sommes arrivés en haut avec pas mal de goutte d’eau alors nous étions content de voir qu’il y avait une petite maisonnette au sommet. Allez vite les enfants !! Venez-vous abriter !!

Tout le monde avait hâte de se protéger de cette tempête, retrouver un peu de force avant d’entamer la descente. Mais nous avons vite perdu notre enthousiasme lorsque j’ai essayé d’ouvrir la porte et que celle-ci était fermée. Dépêchons nous les enfants !! Il faut redescendre !

La pauvre mère Mélissa était un peu dépitée. Elle qui croyait qu’elle allait pouvoir reprendre un peu de force ! Ça me fait un peu penser au coyote dans le dessin animé de Bip Bip et le Coyote, qui arrive au sommet de la montagne avec la langue pendante, la respiration sifflante, le dos courbé et qu’il s’aperçoit que l’animal qu’il chasse est déjà repartis et qu’il doit reprendre sa course.

Nous voilà alors repartis sur le chemin de la randonnée. Nous étions exposé en plein vent et les gouttes d’eau venaient nous cingler le visage. Il y avait de telles bourrasques par moment que ma petite puce avait du mal à avancer. Au bout de quelques minutes dans ces conditions difficiles Mélissa s’arrête et commence à hurler. J’ai peur maman. Qu’y a-t-il Mélissa, tu as peur de quoi. Elle me répond en pleurant de peur : j’ai peur de m’envoler !!!

Il est vrai que cela n’était pas facile, elle était trempée, son kway ruisselait sur son jean, son visage étaient rouge de froid et ses lunettes remplies de buée. Elle criait : J’ai le visage gelé !! Nous avons continué le chemin pour pouvoir rejoindre l’autre côté de la montagne qui lui était exposé autrement et nous espérions être protégé de la tempête. C’est exactement ce qu’il se passa. Quelques minutes plus tard nous étions à l’abri du vent et la pluie s’arrêta de tomber peu de temps après. Nous avons fait fissa pour retrouver Franklin afin d’arriver avant la fermeture pour collecter nos badges. Nous étions tous ravis de notre randonnée malgré les conditions climatiques un peu compliquées, nous en avons bien rigolé. Nous avons pu voir des vues magnifiques de la vallée au loin, éclairée par le soleil donnant des couleurs rouge et or puis avec les ombres des nuages. Nous pouvions imaginer d’apercevoir au lointain des cowboys et des indiens en train de galoper sur les chevaux.

Nous avons ensuite entamé notre redescente pour rejoindre quelques kms plus loin l’autoroute. Nous irons jusqu’à la ville de Deming où nous serons hébergé par notre célèbre ami Walmart après avoir mangé un Mc Do. Nous sommes loin des coyotes et du calme de la nature. A nous les bruits de portières, les bruits de moteurs des camions et des génératrices pendant une bonne partie de la nuit.

Mardi 5 février

Nous avons plutôt un bon débit ici à Walmart et hier j’ai profité du super réseau de Mc Do pour télécharger toutes mes photos, ce qui prend un temps fou !! Du coup aujourd’hui c’est journée blog et repos. Nous restons alors toute la journée sur le parking ainsi que la nuit.

3 commentaires sur “87/ Il pleut, il mouille

  1. Ouawh les photos sont impressionnantes, vous aviez une vue magnifique c’est fou ! On dirait les paysages de Red Dead Redemption… Le 2, celui avec les beaux graphismes

  2. Après une longue absence sur le site Michel is back… Les aventuriers sont toujours en pleine forme. Les textes sont remplis de petits détails qui font la vie et les photos resterons à jamais les traces de votre passage sur les terres parfois désertes des états américains. Bisous

Les commentaires sont fermés.

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