Jeudi 27 février
Petite grasse matinée ce matin et les garçons partent avec la voiture pour la rendre à l’aéroport pour midi. Avec Mélissa nous rangeons la maison. Hier soir j’ai un peu sauté sur la machine car cela faisait plus d’une semaine que nous n’avions pas eu de machine à laver dans les locations. Malheureusement au moment d’étendre mon linge pas de séchoir à linge. Finalement nous envoyons un message au monsieur qui nous dit que comme c’est la première fois qu’il loue l’appartement, il y a peut-être des choses auxquelles il n’avait pas pensé mais qu’il nous en achète pour demain. Aujourd’hui je pensais avoir mon séchoir dans la journée, mais finalement le monsieur passera à 20h. Les garçons reviendront de l’aéroport à pied. Profitant de faire une longue marche et de s’arrêter à un Carrefour pour nous ramener à manger pour ce midi. L’après-midi passe à une vitesse folle il est déjà temps d’aller faire quelques courses pour ce soir. La journée est déjà terminée.
Vendredi 28 février
On traîne pas mal ce matin, les enfants font un peu de devoirs. Nous petit-déjeunons tard. Prenons notre repas du midi tard. Du coup il est 16 heures quand on se décide à sortir. Malheureusement le temps n’est pas vraiment de la partie. Nous prenons une grosse averse. Nous allons dans une librairie très connue pour son architecture puisque c’est un ancien théâtre. Le lieu est vraiment très sympa. Puis nous continuons notre marche un peu aléatoirement. Nous arrivons au niveau de la faculté de médecine et à côté du grand hôpital public. Nous entendons beaucoup de bruit avec une fanfare et nous voyons plein de jeunes tout peinturlurés, avec du champagne qui coule à flot. Une dame vient nous voir sûrement en voyant nos visages un peu interrogatifs, elle nous dit que ce sont des médecins, apparemment ils viennent d’avoir leur diplôme et doivent fêter ça. Nous continuerons notre route. Les bâtiments sont sympas, mais nous serons un peu incommodés par les odeurs des poubelles ou encore des excréments. Malheureusement nous voyons un SDF qui semble malade et est en train de déféquer le long d’une grosse poubelle container et s’essuyer avec une éponge. Il semble que le monsieur est allé a différents endroits dans la rue… Il est vrai que je disais que ça sentait moins fort qu’au Brésil. Mais finalement je pense que cela dépend des quartiers. Les poubelles ont une odeur très forte. C’est parfois très incommodant au point de nous donner la nausée. Nous rentrons tranquillement chez nous, un petit pari s’installe entre Damien et moi.
Samedi 1 mars
Malheureusement je ne peux pas m’empêcher d’y penser… cela fait un an que je me suis blessée… le retour à la normale est vraiment long, même si il est vrai que cela va beaucoup mieux. Allez!! un jour après l’autre…
Je pense qu’on récupère de nos journées sur les routes. Du coup le matin nous nous levons assez tard car le soir nous abusons un peu sur les séries. Nous prenons un bus pour aller à l’Ecoparc. C’est un parc très sympa gratuit où nous voyons plein d’animaux divers , des girafes, des paons, un chameau, des oiseaux, des autruches, des singes… le parc ferme à 18h. Nous reprenons un bus pour cette fois-ci aller dans le quartier chinois, pas fou fou, nous avons vite fait le tour. Nous nous dirigeons alors dans un parc puis décidons de faire le retour chez nous à pied. C’est alors que nous commençons notre heure et demie de marche qui se fera très bien!
Dimanche 2 mars
Ça y est c’est le dernier jour à Buenos Aires. Dans l’ensemble nous en aurons bien profité. En tout cas nous avons beaucoup arpenté ses rues. Ce matin nous partons David et moi visiter le cimetière de Recoleta. Les enfants à la base n’étaient pas très emballés puis le prix nous a encore plus réconfortés sur le fait que nous irons seul.
Nous voilà alors parti pour un peu plus de deux heures de visite, c’est un très grand cimetière où de riches notables ont construit de véritables maisons pour leur dernière demeure. Les mausolées sont très différent les uns des autres. La plupart du temps avec des grandes statues à l’intérieur ou à l’extérieur, des vitraux à l’intérieur, de grande porte en fer forgé bref des fois cela ressemble à des petites chapelles, même des mini-cathédrales, c’est très impressionnant de voir les architectures et matériaux tellement différents : il y a du marbre, différents types de pierre, du fer …
Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est que nous pouvons voir les cercueils la plupart de temps. Les portes vitrées sont ouvertes ou alors cassées et nous voyons les cercueils juste à côté de nous. Nous pourrions les toucher si nous le voulions. Il y a aussi certaines concessions qui doivent être sûrement à l’abandon . Nous verrons des cercueils ouverts, abîmés par le temps et les intempéries puisque certains mausolées sont laissés à l’abandon et ressemble plus à des ruines. Les concessions sont de 25 ans et le cimetière ne peut pas toucher à ces mausolées tant que la date n’est pas dépassée. Nous verrons aussi des mausolées où les cryptes sont visibles. Il y a des fois des trous de plusieurs mètres où les cercueils sont accrochés les uns en dessous des autres. C’est très impressionnant. Apparemment il y a des caveaux où il peut y avoir jusqu’à 30 cercueils. Effectivement, nous voyons la partie maisonnette ou certains cercueils sont entreposés, mais en dessous de chacun, il y a une crypte où l’on met des reliquaires ou des cercueils. Bref c’est assez impressionnant et même un peu perturbant, c’est la première fois que je vois ça des cercueils aussi exposés à la vue de tous.
En revenant, nous déjeunons avec les enfants, puis nous irons faire une marche jusqu’à notre ancienne boulangerie où nous achèterons des gâteaux pour notre quatre heures. Le temps de rentrer il est déjà 18 heures et on enchaîne avec les crêpes pour le repas de ce soir. Une journée très sucrée! Mais ça fait du bien car il est vrai que l’alimentation est parfois très difficile, alors un petit plaisir de temps en temps. Il est maintenant temps de refaire nos paquetages, de ranger, de trier tout ce qu’on a pu accumuler pendant notre semaine en voiture bien confortable pouvant tout mettre dans le coffre, mais là nous reprenons l’avion demain alors il faut se délester un peu.