64/ Lake Havasu (suite)

Jeudi 22 novembre

Thanksgiving

Nous sommes vraiment bien placé !! Le lac est très sympa, nous avons une plage de sable blanc au pied du camping car. Les enfants peuvent jouer tranquillement.

Du coup je fais la vaisselle lorsque les enfants viennent me chercher un peu paniqué car il a une mouette qui semble prisonière dans le sable, elle n’arrive pas à s’envoler. David lui est dans la douche dans les sanitaires. Du coup je prends un torchon et mon couteau suisse.

En arrivant près de la mouette je me rends compte qu’elle essaie de s’envoler mais quelque chose la retient au sol. Je comprends alors qu’elle a un hameçon dans la bouche, celui-ci est retenu a un fil qui est pris dans les feuilles d’une petite plante. Je ne sais pas trop comment faire car dès que je m’approche d’elle elle essaie de s’enfuir et je vois le fil tiré sur l’intérieur de son bec. Finalement je dis à Damien d’aller presser son père pour qu’il vienne m’aider car je n’y arriverais pas toute seule. Mais je vois un monsieur avec un vélo qui s’approche de moi et je lui explique la situation. Il commence alors à tirer un peu sur le fil pour réduire son envol et je peux ainsi m’approcher plus d’elle pour finalement l’envelopper dans mon torchon et la maintenir au sol. Nous observons alors l’ampleur des dégâts. Avec mon couteau suisse je ne peux pas faire grand-chose. L’hameçon, à trois crochets, est bien rentré à l’intérieur et un bout de langue est pris avec. Le monsieur sort alors un couteau de sa poche et me demande de bien maintenir l’animal. Il essaie d’abord de retirer l’hameçon mais n’y parvient pas, il me dit alors qu’il n’a pas le choix et avec son couteau il découpe alors une petit bout de langue et de bec afin de délivrer notre prisonnière. Elle saigne un peu, je retire le torchon qui l’entoure. Au début elle ne bouge pas d’un poil, elle se remet de ses émotions. Les enfants attendent patiemment et espère pouvoir la voir voler à nouveau. Elle se met alors sur ses pattes et quelques secondes plus tard nous l’observons voler au-dessus du lac Havesu. Sauvetage réussit !!

David arrive à ce moment-là, pile poil….pas à temps.

Un peu plus tard nous sortons les vélos est allons faire un petit tour autour du lac. Nous longeons les plages et un camping dont les camping car et trailer sont décoré pour thanksgiving. Assez atypique de voir des décorations de lumières et de noel alors que l’on se balade en tee shirt.

Il y a un aussi un petit parc avec des cactus et autres plantes du désert mais je dois dire que j’ai fait demi-tour lorsque j’ai vu la pancarte qui indiquait la présence de cette très chère amie « la veuve noire » !! Le coucher du soleil est vite arrivé et nous rentrons avant de ne plus rien y voir.

Le soir j’irai moi aussi prendre une douche dans les sanitaires mais je ferai fissa !! Je traverse le parking non éclairé avec ma petite lampe torche. Mes jambes accélèrent de plus en plus à mesure que je m’éloigne de Franklin et m’enfonce un peu plus dans le noir. Arrivé dans les sanitaires, l’ambiance n’est pas plus rassurante. L’éclairage n’est pas très vif, les murs sont fait de briques sombres et l’endroit semble un peu vétuste. Pas un bruit. A part, le son des gouttes qui tombent, en produisant, un bruit métallique qui semble envahir toute la pièce. Je traverse alors la pièce pour m’éloigner de ce bruit et fonce alors dans une douche. Lorsque je ferme la porte je m’aperçois qu’elle est gigantesque. Le mur de séparation avec le couloir des sanitaires n’est pas plus haut que trois mètres et le bas de la porte se trouve à 50 cms du sol.

Bref être à poil avec autant d’espace, à peine fermé autour de moi,  ne me mets pas à l’aise. Le bruit des gouttes d’eau qui tombent semble résonner encore plus fort. Je suis toute seule. Pas un chat. Et autour de ce bâtiment de sanitaires, le noir complet nous entoure. J’ai alors l’impression d’être dans une scène de film d’horreur avec un psychopathe caché dans une des douches vides. Attendant patiemment, tapis dans l’ombre, que j’allume ma douche pour étouffer le bruit de ses pas, qui s’approchent pour venir me trucider…

Je fais couler l’eau qui sort alors fraîche mais je n’attendrai pas une minute de plus pour qu’elle se réchauffe. Je me précipite dessous, me jette sur mes savons, shampoings. Me frotte à la vitesse de la lumière et me rince aussi sec. A peine l’eau fermé je tire fort sur ma serviette accroché à la porte et en un quart de seconde je serai séché, habillée et prête à bondir à l’extérieur. Mon cœur bat la chamade. J’ouvre la porte qui grince lorsque je la pousse. Je m’interdis de scruté en détails l’intérieur de toutes ses douches vides, ne serait-ce que jeter un coup d’œil me donne des frissons. Je garde la tête droite, allume ma lampe et cours dehors pour rejoindre enfin les miens, dans ma maison Franklin, où je m’y sens si bien !!! Que d’émotions !!

C’est fou comme on peut se faire des films………

Vendredi 23 novembre

Journée plage !!

Nous quittons notre emplacement pour continuer un peu plus dans le parc et atteindre une plage de sable fin. On se croirait au bord de la mer avec ce sable tout blanc.

Nous passons alors la journée sur la plage, seuls au monde. Pas une seule personne à part nous !

Nous piqueniquons sur une grande table protégée par une grande structure en bois au-dessus. Comme le toit d’une petite maison. Nous avons notre espace privé comme si nous étions dans notre villa.

On joue aux cartes, au ballon, les enfants se baignent. On passe une excellente journée.

Une fois le soleil couché, on en profite pour se doucher, manger, faire la vaisselle et se recharger avant de quitter le parc. Nous ne voulons pas payer une nuit supplémentaire et nous avons bien gérer pour repartir avec toute l’eau possible !!!

Nous avons repérer un endroit pour dormir dans un camping sauvage a une petite heure de route.

Sur la route, nous voyons la pancarte du London Bridge. Ah oui on l’avait oublié celui-là ! On prévoyait d’aller le voir mais nous avions oublié. Un petit virage plus loin et nous allons nous garer. Nous marchons alors sur le London Bridge tout décoré pour Noel, puis nous nous dirigeons vers toute cette lumière au loin avec ces décorations de noël. Mais qui vois-je ?? Le père noël !!!

Nous faisons la queue pour pouvoir lui parler et faire une photo avec lui. Une dame nous propose alors de nous prendre en photo tous ensembles.

Ravis d’avoir vu le père noël, nous rentrons tranquillement et allons-nous garer sur cette route un peu pourrie. L’emplacement est naze !! Comme on dit souvent : « ça ira pour la nuit !! »

2 commentaires sur “64/ Lake Havasu (suite)

  1. Super!!! merci de nous faire peur Karine
    je vais plus prendre de douche sans y penser 🤔
    Que de belles vues photos et autres merci de nous faire toujours plus vivre avec vous votre séjour bisous on vous aime fort

Les commentaires sont fermés.

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