60/ Les retrouvailles. On vit à l’Américaine!!

Jeudi 8 novembre

Le réveil sonne, il faut s’activer car aujourd’hui nous devons enfin retrouver nos amis américains. Nous voulions réserver dans le même camping qu’eux à côté de Phoenix mais vu que le weekend arrive ils nous ont déjà répondu qu’il n’y avait plus de place… Pas de chance !!! On a quand même fait un peu le forcing et finalement ils nous ont trouvé une place pour ce soir à l’emplacement 18 ( à deux emplacements par rapport à celui de la famille américaine) et pour les autres jours ils nous permettent de nous mettre sur l’overflow parking qui se trouve dans le parc !! Not bad !!

Nous roulons à peine 30 minutes et nous arrêtons au premier arrêt du parc National de Grand Canyon. Nous visiterons la tour avec une guide qui nous racontera l’origine de ses peintures indiennes qui ornent l’intérieur. Les enfants feront signer leur programme de Ranger pour pouvoir prétendre aux badges par la suite. Puis direction le cœur du parc où l’on a une vue splendide sur le Grand Canyon. Il est vrai que le fait de le revoir une deuxième fois n’enlève rien au charme de cette beauté de la nature mais l’effet de surprise en moins du coup rend un peu moins magique le moment. Nous prenons quelques photos, remplissons le programme, récupérons les badges, achetons quelques souvenirs et ça y est, il déjà le temps de reprendre la route !!!! Nous avons quatre heure de route pour atteindre Phoenix, David est en mode speed, il ne faut pas perdre une minute même lorsque l’on s’arrêtera furtivement à Mc Do notre temps nous est compté pour manger nos frites et nos burgers….ça ne rigole pas !! Arrivé à Flagstaff (encore à 2h30 de route de Phoenix) nous mettons de l’essence toujours en mode hyper speed, il ne faut pas perdre une minute, David est survolté. Finalement après avoir été retardé par quelques bouchons dans la ville nous voilà reparti !! Au bout de cinq minutes de route David dit : « Oh non !!!!!!! (Je passe l’épisode des gros mots) ». J’ose à peine poser la question « Que se passe-t-il ? ». Il me répond les dents serrées, le visage tendu de rage : « J’ai oublié le bouchon d’essence à la station essence !! ». Personne ne bronche dans le camping-car, l’heure est grave, on doit se retaper les bouchons, David semble vouer à l’explosion donc les enfants et moi sommes comme momifiés de peur. Le bouchon récupéré nous reprenons la route. Il est vrai que nous avions dit que nous arrivions plus tôt aux Américains mais bon vu les jours de fous que l’on a traversés juste pour les voir je pense qu’à une heure près ils ne nous en tiendront pas rigueur !!

Nous arrivons finalement à 19h30 au White Tank Mountain Regional Park Family, nous retrouvons enfin la famille « Gornicke » (référence au film, Camping-car avec Robin Williams, que l’on a regardé avec les enfants pendant notre séjour, et on en rigole encore ! Nous les appellerons comme ça non pas qu’ils ressemblent aux vrais Gornicke du film mais parce qu’au début ne sachant pas leur nom de famille nous leur attribuerons ce nom là pour parler d’eux). L’accueil est chaleureux, nous sommes contents et eux aussi de nous revoir. Lance nous prépare à manger, nous passons la soirée ensemble. Nous discutons de la France, de nos expériences, de nos styles de vie. Bref un moment riche entre nous, pour finir bien tranquilles devant le feu de camp à griller des chamallows. Christina nous révèlera même l’existence de billets de deux dollars que nous ne connaissions pas et nous en donnera un pour chacun de nous !! Ces billets peuvent être commandés dans une banque mais sont souvent donnés à des proches pour des évènements particuliers, ce sont plutôt des billets de collection que l’on ne trouve pas en libre circulation (les gens en ayant, la plupart du temps les gardent).

Nous rentrons dans notre camping-car assez tardivement un peu exténués de toute cette course folle. Nous allons enfin pouvoir nous reposer !!!

Que l’on soit clair, l’histoire que je vais vous raconter maintenant est une demande émanant de Damien sinon je l’aurai gardé secrète…..

Alors voilà, une fois bien installé dans nos lits prêts enfin à pouvoir profiter du repos tant attendu, dans un camping avec toutes commodités, avec une température extérieure très agréable, etc…. les yeux se ferment presque lorsque : « Monoxyde de carbone !! Monoxyde de carbone !! » L’alarme se met à hurler dans le camping-car. Branle-bas de combat, tout le monde met ses chaussures, les enfants sortent du camping-car, j’ouvre toutes les fenêtres en grand et nous recherchons la source du problème. Pas de fumée, pas de problème avec nos appareils ménagers, pas de problème de gaz enfin en y réfléchissant bien ou plutôt en entendant une petite voix derrière nous…. Nous avons peut être trouvé finalement…. « Je crois que c’est de ma faute », lance la petite voix. Un peu étonnés nous répondons « De quoi parles-tu ? ». « Bah, en fait j’ai fait plusieurs prouts et je suis juste au niveau du détecteur…. », nous confie Damien. Nous nous regardons tous un peu interloqués, le sourire arrive sur nos visages pour enfin tous éclater de rire à l’unisson. Après enquête poussée et pratiquant depuis plusieurs mois la puissance des flatulences de notre enfant, nous concluons tous que cette hypothèse pourrait être validée et nous projetons d’inscrire Damien à : Mon Fils a un incroyable talent. Avec un peu d’entrainement il pourra alors déclencher tous les systèmes d’alarmes de tous les campings car du camping.

Vendredi 9 novembre

Il est presque 11h et je me prépare pour partir. Christina m’a invité à aller boire un café avec des amies à elles. Ayant accepté l’invitation je la retrouve à son emplacement. Je pense vous l’avoir déjà dit mais ils ont une voiture qu’il tracte à leur énorme camping-car. Nous partons donc avec sa voiture. Elle m’avait proposé d’amener mon linge sale pour que l’on puisse le déposer chez sa sœur qui a une grande machine à laver mais j’ai refusé la proposition jugeant que ce n’était pas très correct malgré son insistance !! Arrivés au Starbucks, nous retrouvons ses deux amies qui sont déjà installées à une table. Je fais alors la connaissance de Bernice et de Heather. Nous avons à peu près toutes le même âge mais des nationalités différentes, Christina et Heather sont américaines et Bernice est Australienne. Le début est un peu difficile, je suis leur conversation même si des fois je ne saisis pas tout. Par contre lorsque j’essaie de m’exprimer cela devient laborieux. Elles parlent d’abord de leur histoires personnelles puis nous évoquons le fameux « Homeschool » dont je vous avais parlé dans un précédent article et j’évoquais le fait que je ne savais pas vraiment pourquoi c’était si développé aux US. C’était donc le moment d’en savoir un peu plus, mais difficile de s’exprimer en utilisant des mots qui ne veulent pas toujours sortir, car mon cerveau n’arrive plus à les trouver à ce moment-là. C’est vrai que lorsque tu es en mode tranquille seule chez toi cela est beaucoup plus facile que lorsque trois américaines te regardent comme si tu étais une extraterrestre. Je peux même lire parfois de la pitié dans leurs yeux lorsque je me débats avec mon cerveau, que les mots sortent tels des balbutiements et que mes phrases ressemblent à une conversation avec une enfant de quatre ans. Finalement j’arriverai quand même à comprendre que l’éducation donnée dans les écoles ne convient pas à beaucoup de familles américaines qui font le choix d’éduquer leurs enfants lorsqu’elles le peuvent. Christina étant une ancienne institutrice elle maîtrise le sujet. Les écoles sont trop surpeuplées (même proportion qu’en France), dans certaines régions les profs ont l’air d’être dépassés et ne respirent pas la joie de vivre pour la plupart en dépression !! Bref pour ceux qui peuvent se le permettre, les enfants semblent apprendre plus de choses à la maison qu’à l’école ( en terme de connaissance scolaire je parle car en tant que réalité sociale ce n’est pas vraiment le cas.) La question alors se pose lorsque l’on a le choix : Faut-il mettre nos enfants avec des enfants dont la plupart n’ont aucune éducation pour qu’ils réalisent vraiment la réalité dans le monde dans lequel on vit, en incluant tous les mauvaises expériences et cette forme de violence qu’ils vont vivre contre leur grès ? Ou faut-il les garder dans une sorte de cocon et leur épargner la réalité qu’ils apprendront tout aussi tard ?

Nous parlerons également de ce cher Trump et de « la peur de l’invasion des gens provenant du Honduras », de nos politiques en France et en Australie. Une des amies de Christina doit partir travailler, c’est une infirmière diplômée depuis un an (elle faisait autre chose avant) et comme toute Américaine qui se respecte elle porte sa tenue de travail alors même qu’elle est en train de boire un café avec nous à Starbucks. Je n’ai pas pu me retenir de poser LA question : « Mais comment se fait-il que l’on vous laisse le droit de mettre vos blouses de travail en dehors de vos établissements de santé ? Ne vous parle-t-on pas des infections nosocomiales ?»

Bon j’avoue, ça devait plus ressembler à ça : « Toi, avoir droit sortir avec blouse dehors, pourquoi, pas peur infection ? ». J’avoue qu’ils n’ont pas l’air très concerné par la question la seule réponse était finalement qu’elle ne travaillait pas dans un service sceptique donc il n’y avait pas de risque et que si c’était le cas ils mettaient des surblouse.

Mouais….

Nous lui souhaitons bon courage, et nous continuons de parler avec L’Australienne qui me raconte un peu son histoire, pourquoi sont-ils partis de leur pays, comment elle voit son pays se dégrader… Finalement nous sommes sur deux continents si loin et si différents mais nous nous apercevons vite que nos discours sont les mêmes et que nous vivons a degrés légèrement différents certaines expériences de vie similaires par rapport à la politique de nos pays. Christina confiera que ça lui donne à réfléchir sur son pays et qu’elle avait remarqué que mon discours sur nos problèmes actuels semblaient être les mêmes que ceux de Bernice sur certains points. Bon ce n’est pas le tout mais ça fait un moment que nous parlons et les hommes semblent s’impatienter sur notre retour.

Nous allons faire deux trois courses pour ce soir car nous sommes tous invités chez la sœur de Christina. Christina vivait dans l’Arizona et Lance lui dans le Wisconsin, donc ils ont de la famille et leurs amis ici.

Lorsque nous arrivons je peux alors demander à David qu’elle était cette méchante bête qu’il a diffusé sur facebook pendant que je discutais avec mes copines, tel un épisode de Desperate Housewives.

Nous restons à peine dix minutes à discuter puis il est temps de repartir. Les filles ensembles et les garçons prendront le camping-car un peu plus tard pour nous rejoindre chez la sœur de Christina. Nous voilà parties toutes les quatre : Christina, Taylor, Mélissa et moi. Nous sommes donc accueillis par la sœur et le beau-frère de Christina et leur fils de deux ans pour fêter un Fakesgiving !! Et oui pas un Thanksgivins puisqu’il est encore trop tôt pour le fêter, mais un Fakesgiving. Alors vous vous poser surement la question du pourquoi ?? En fait, la famille Gornicke part à Hawaii lundi matin pour un mois et comme ils ne seront pas là pour fêter le vrai Thangsgiving alors ils le fêtent maintenant. Nous avons alors le privilège de pouvoir voir à quoi ressemble un Thanksgiving aux US.

Les filles vont jouer dans le jardin où la sœur de Christina gonfle avec un gonfleur sur secteur un véritable château gonflable avec toboggan, panier de basket… Bref Mélissa a les yeux qui brillent ainsi que Damien lorsqu’il arrivera avec les garçons.

Nous nous tenons alors là, dans le salon de la sœur de Christina avec également les parents de son beau-frère qui sont arrivés et nous nous apprêtons à bientôt passer à table. C’est à ce moment-là que Christina repart à l’attaque et me dit de mettre mon linge dans la machine à laver, je résiste et lui dit que Non !! Sa sœur s’y met aussi puis voyant que je résiste elles s’attaquent à David et il pliera lorsque Christina lance son arme secrète en balançant qu’il n’y a pas de machine à laver dans notre camping….. Ça c’est un argument de taille et nous perdrons la bataille. Nous laisserons notre linge être avalé par cette ENORME machine à laver (au départ je triais mon linge mais cette machine peut prendre la totalité de mon énorme sac de linge !!), une heure plus tard l’ENORME sèche-linge fera le même good job !!

La dinde est cuite !! Les festivités peuvent commencer !! Nous mangerons comme des rois et nous expérimenterons la purée de patate douce avec ses minis chamallows au-dessus tel un gratin de bonbons. Nous mangerons également une délicieuse tarte à la pumpkin !!

Nous rigolerons beaucoup aussi !!

Bref une soirée extraordinaire quand on y pense !! Nous ne pensions pas vivre une immersion aussi grande !! Les enfants jouent avec les autres dans le jardin, nous parlons avec des américains et partageons des moments familiaux, bref nous sommes heureux de toute cette merveilleuse expérience !!!

Tout le monde rentrera avec le sourire jusqu’aux oreilles encore une fois fiers de nous tous !! Pour ma part mon cerveau semble produire de la fumée, il est temps que je dorme !! Pourvu que Damien ne se lâche pas au point de nous faire sortir tous en pyjama dehors cette nuit….

Samedi 10 novembre

Quel étrange réveil que celui provoqué par les hurlements des coyotes en pleine nuit à 2h !!! Je dois dire que ça m’a donné des frissons dans le dos !!! J’ai un peu de mal à me rendormir. Alors quand le réveil de David sonne à 5h je me dis que ma nuit n’aura pas été si bonne.

David part avec Lance pour aller pêcher.

Je me rendors tant bien que mal jusqu’à ce que j’entende les enfants qui eux sont déjà réveillés.

Nous sommes sur l’overflow parking et le soleil tape bien !!! Alors nous nous organisons tous les trois. Chaises et table dépliées, camping-car garé dans l’autre sens, nous nous débrouillons comme des chefs et pouvons profiter de notre petit coin de détente avec tous les Saguaro Cactus, un vrai dépaysement !! Les enfants travaillent un peu et moi je plie la tonne de linge lavé hier soir. David arrive vers 13h, pile poil à temps : pour faire le barbecue !!

David écrit :

Récit de la pêche avec Lance, et un ami à lui qui me prête un Kayak.
Départ à 5h15 du matin depuis le camping White Tank situé à 15 minutes de Phoenix (Arizona), Lance vient me chercher directement à la porte de Franklin.
50 minutes de route pour aller au Lake Pleasant.
6h15 je grimpe dans le kayak sans tomber dans l’eau qui ne me semble même pas être froide !
On fait quelques minutes de pagaies et on met les cannes à pêche à l’eau.
30 minutes plus tard mon anchois s’est fait la malle…
Deuxième appât, troisième, quatrième appât il est 9h. Je passe à la cuillère car je risque de remplir le lac d’anchois congelés…
L’ancien collègue de Lance doit nous quitter après nous avoir mitraillé de photos et testé son drone au-dessus de nos têtes. Nous lui rapporterons le kayak chez lui en début d’après-midi.

10h30 enfin un poisson pêché par Lance, qu’il remettra à l’eau après avoir fait un selfie avec la bestiole…. Tout ça pour ça mdr. 10 minutes plus tard je me bats comme un diable avec ma canne, je pense avoir un énorme poisson, je lutte sans merci mais la bestiole ne lâche rien ! Après un long moment, je me décide à appeler à la rescousse mon pêcheur professionnel pour qu’il me vienne en aide. Il prend tout son temps le saligaud, il a dû se douter d’un truc…
Après quelques instants il me redonne la canne et me dit « snagit » : j’ai été accroché à quelque chose…pas de poisson, le pire c’est que j’avais l’impression de voir un poisson au bout de ma ligne… La loose 🙂
Bilan de la pêche à 11h20 : USA 1- FRANCE 0. On arrive au bord de la plage je me lève pour sortir du kayak et je manque de basculer dans l’eau … Je m’en sors pas trop mal, j’ai mis une main dans l’eau et on a bien rigolé lol.

Après avoir bien mangé David fait sa sieste de papi.

Après avoir rangé un peu, il est temps de partir, nos amis nous attendent dans un restaurant appelé : Panda express. Ils ont été voir la compétition de gym de la fille de Bernice. Nous retrouvons donc également Bernice, son mari et sa fille Tayla. Dans ce resto rapide ils font de la nourriture chinoise de pas très bonne qualité et Mélissa ne mangera pratiquement rien. Elle qui adore les champignons, elle n’a pas de chance car ils sont plein d’eau et sans gout. Le riz cantonais n’est pas terrible non plus… Bref, pas une très grande réussite. Ce n’est pas son moment la pauvre car elle se faisait une joie de retrouver Taylor mais Tayla ayant le même âge que Taylor ce n’est pas facile pour Mélissa de se faire sa place !!! C’est pas évident de la voir se sentir un peu à l’écart même si je sais que ce n’est pas méchant , je n’aime pas la voir en difficulté. Je crois que ça me rappelle trop de mauvais souvenirs de la maternelle où je crois qu’elle a dû vraiment souffrir d’être à l’écart et de ne pas pouvoir s’identifier aux autres. C’est là que je me dis que nous avons eu beaucoup de chance que ce petit bout de bonne femme, de la hauteur de ces quatre ans puissent exprimer, avec autant d’exactitude, quelles difficultés elles rencontraient à ce moment-là !!!

Après le repas, nous allons dans un magasin pour acheter une bouteille de vin et du fromage, car nous sommes invités chez Heather pour fêter sa pendaison de crémaillère. Ils viennent d’acheter une toute nouvelle maison, ils n’y sont pas encore installés mais ils y font une petite fête pour présenter leur nouvelle maison.

Nous arrivons donc en même temps que la famille de Christina et l’accueil est des plus surprenants !

Lance ouvre la porte sans frapper, nous débarquons tous dans cette immense maison vide que nous traversons pour nous retrouver dans le jardin. Un jardin assez atypique puisque nous pouvons y voir une piscine déjà d’une taille sympathique avec lumière multicolores puis lorsque nous nous approchons, nous pouvons voir les propriétaires dans le jacuzzi en train de boire du champagne. Le père du mari de Heather semble à moitié à poil et les filles sont en bikinis. On se croirait dans Melrose Place. Un peu étrange comme situation pour faire les présentations, mais pourquoi pas !?

Les enfants jouent avec les autres, ils sont très nombreux et ont une immense maison pour eux tous seuls car clairement les adultes sont tranquillou et les enfants eux aussi !!! J’appréhende un peu pour les miens, savoir s’ils ne vont pas trouver le temps long mais mon appréhension sera de courte durée !! Ils sont déjà en train de s’amuser avec les autres. Mélissa est partie avec des filles dans le jardin car il y a aussi une petite structure de jeux pour enfants.

Nous nous transformons alors en représentant de la France et faisons déguster aux adultes notre brie et notre morbier avec un bon verre de bordeaux !! La dégustation a fait son petit effet, tout le monde a apprécié.
On passe encore une super soirée !! Nous discuterons beaucoup avec les Australiens. Tout le monde est très friendly avec nous. Heather nous propose de venir chez eux si jamais on était toujours à Phoenix pour le vrai Thanksgiving cette fois ci. J’ai le droit à une petite visite privée de la big maison. Ils ont un big salon, une salle à manger et une immense cuisine ouverte. Une chambre d’amis avec une salle de bain et un garage gigantesque. A l’étage : deux chambres pour les enfants, une salle de bain, une grande mezzanine, une chambre parentale avec vue sur la piscine avec une « huge » salle de bain avec baignoire à remou et douche, chacun son dressing (!!!!), une grande pièce pour le linge et un bureau… Pas mal.

Nous rentrons au camping à nouveau enchanté de notre journée !!

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